Qui suis-je ?
Quand j’ai annoncé que je voulais devenir écrivain, mes parents ont répondu : « Passe ton bac d’abord ! »
Donc j’ai fait des études et suis devenue opticienne. Mais le démon des mots ne m’a jamais lâchée. Tout en exerçant mon métier, j’ai écrit des quantités de nouvelles, participé à de nombreux concours d’écriture et un jour, mon fils m’a demandé de lui écrire un livre. Je n’ai pas hésité et je crois qu’il se souviendra longtemps de son neuvième anniversaire ! Plus tard, j’ai participé puis animé un atelier d’écriture pendant deux ans.
En 2004, à 41 ans, j’ai définitivement renoncé à l’optique pour me lancer dans le métier d’écrivain biographe car il unissait deux dimensions qui m’étaient essentielles : celles de l’écrit et de l’humain. Dès le début de mon activité, je me suis sentie portée comme si ce métier m’était destiné. Je le pratique maintenant depuis quatorze ans et je ne regrette rien. Même pas d’avoir attendu tant d’années pour faire ce grand virage qui a changé toute ma vie.
Après l’écriture de plus d’une centaine d’ouvrages, j’ai la fierté d’aider à préserver un patrimoine familial d’une valeur parfois sous-estimée mais pourtant inestimable et d’œuvrer plus largement à la façon d’un ethnologue très discret.
« La mémoire se perd, mais l’écriture demeure »
Proverbe oriental
Note : aujourd’hui, ma mère garde tous les articles à mon sujet ! J’ai aussi persuadé mes parents d’écrire leur histoire. Mon mari qui a vite adhéré à l’idée de cette activité me donne un gros coup de main. Pas pour l’écriture qui reste mon domaine, mais pour tout le reste ! Quant à mes enfants, ils sont fiers de dire que leur maman est écrivain !